Pas facile, pas facile... Le dessinateur est toujours absent (faisant semblant de travailler à l'extérieur). Je dois tout faire moi-même ici!
Et chaque dessin me prend des jours à faire - surtout le précédent, avec le travail sur les proportions et la perspective.
Enfin, je suppose que l'organisation du Blunt Farce Trauma (BFT) n'est pas la seule à devoir faire face à l'adversité en raison du manque de personnel.
Le problème du parti québécois n'est pas tant qu'il lave son linge sale un public, mais plutôt qu'il n'a plus de linge propre à porter.
jeudi 10 mai 2007
lundi 30 avril 2007
Quiz
Pardon pour le léger délai entre la dernière entrée et celle-ci, fin de session oblige...
Par dessus le marché, l'un des deux auteurs s'est barré, parti à Québec pour quelques jours.
Problème temporaire qui, un bien pour un mal, permet de tester le sens de l'observation de nos lecteurs, grâce à un amusant petit quiz!
Question : lequel, entre le dessinateur et l'idéateur, est parti pour Québec?
Pas facile, pas facile! Soyez attentifs à tous les détails!
La réponse sera donnée lors de la prochaine intervention.
Harry in Iraq
Par dessus le marché, l'un des deux auteurs s'est barré, parti à Québec pour quelques jours.
Problème temporaire qui, un bien pour un mal, permet de tester le sens de l'observation de nos lecteurs, grâce à un amusant petit quiz!
Question : lequel, entre le dessinateur et l'idéateur, est parti pour Québec?
Pas facile, pas facile! Soyez attentifs à tous les détails!
La réponse sera donnée lors de la prochaine intervention.
Harry in Iraq
mardi 24 avril 2007
Réveil brutal pour Superman
Des scientifiques découvrent de la kryptonite, le fictif minéral toxique à Superman, en Serbie...
BBC News : Kryptonite
BBC News : Kryptonite
dimanche 22 avril 2007
Jean-Marie le Peiné et l'afFront National
Pour davantage d'informations sur ce fantastique bonhomme :
Wikipedia: Jean-Marie Le Pen
Sondage : entre la caricature et la photo sur le site, laquelle est la plus inquiétante?
Combat entre l'Adroit et la Gauche
Aujourd'hui, c'était le premier tour des élections présidentielles françaises, avec les inévitables discours des candidats ; une expérience télévisuelle navrante suivie la larme à l'oeil, une part de tristesse et de compassion face au sort pitoyable des Français, et une part de secrète satisfaction hilare qu'on ressent tous quand on voit quelqu'un d'autre que nous-même avoir l'air d'un parfait crétin.
Quand c'est à la télévision et en direct, c'est encore mieux. Mais comme vous allez voir, notre légitime intention de rigoler des français a failli, mes colocs et moi, nous coûter la vie.
Je n'invente rien.
Deux techniques discursives se font face :
La technique Nicolas Sarkozy (candidant de l'UMP, parti de centre-droite, et qui a obtenu 30%), c'est de faire croire à tout le monde qu'il n'est pas vraiment de droite, et ce parce que ceux à qui il veut parler d'abord et avant tout, ce sont : les faibles, les opprimés, les brisés de la vie (sic), les démolis, les handicapés, les vieux, les laids, les pauvres, les sales, les tuberculeux, les sans-emplois, les gros, les difformes, les exclus, les sans-talent, les microbes et ceux qui sont morts dernièrement mais qui pourraient éventuellement voter quand même grâce à une erreur du système.
Je n'invente rien.
L'oeil pétillant, le sourire aiguisé mais chaleureux, Sarkozy est un homme passionné.
Beaucoup de problèmes peuvent se régler par le discours. Quand tous ces gens auront compris pourquoi on ne veut pas d'eux, ils s'en iront d'eux-même. Mais il faut leur ex-pli-quer.
La technique Ségolène Royal (candidate du parti socialiste de gauche, 25%) est complètement inverse :
Avec à peu près 5h de retard, elle parvient enfin à se hisser péniblement sur l'estrade. Elle ne sourit pas. Quelques supporteurs l'encouragent vivement, mais le bruit l'agace, alors d'un geste de la main, elle leur signifie que s'ils n'arrêtent pas immédiatement, elle va faire cramer leur famille.
Toujours festive mais néanmoins un peu inquiète, la foule se tait.
Ségolène, visiblement satisfaite de la peur qu'elle instigue, entreprend alors de livrer un discours comme personne n'en a jamais entendu ; un discours si morne, si mal écrit, si merdique et surtout si mal livré que mes deux colocs s'endorment instantanément après la première syllabe (je crois que c'était un "mè").
Je dois moi-même lutter violemment contre le puissant somnifère sonore. Une lutte épique dont je garde encore des séquelles horribles que la pudeur m'empêche de décrire.
Chaque phrase est livrée sur le même ton. Chaque mot, chaque syllabe - chaque onde sonore - se confond avec la suivante et la précédante, créant un flot continu mais dénué de toute signification, un tout à la fois mou et abrasif, glissant et déchiquetant les neurones comme une râpe à fromage sur du beurre fondu.
C'est finalement par hasard, en tombant inconscient sur la télécommande qui a éteint la télé, que j'ai pu nous sauver la vie à tous les trois.
Je n'invente rien.
Thomas Gerardin
Le discours
Quand c'est à la télévision et en direct, c'est encore mieux. Mais comme vous allez voir, notre légitime intention de rigoler des français a failli, mes colocs et moi, nous coûter la vie.
Je n'invente rien.
Deux techniques discursives se font face :
La technique Nicolas Sarkozy (candidant de l'UMP, parti de centre-droite, et qui a obtenu 30%), c'est de faire croire à tout le monde qu'il n'est pas vraiment de droite, et ce parce que ceux à qui il veut parler d'abord et avant tout, ce sont : les faibles, les opprimés, les brisés de la vie (sic), les démolis, les handicapés, les vieux, les laids, les pauvres, les sales, les tuberculeux, les sans-emplois, les gros, les difformes, les exclus, les sans-talent, les microbes et ceux qui sont morts dernièrement mais qui pourraient éventuellement voter quand même grâce à une erreur du système.
Je n'invente rien.
L'oeil pétillant, le sourire aiguisé mais chaleureux, Sarkozy est un homme passionné.
Beaucoup de problèmes peuvent se régler par le discours. Quand tous ces gens auront compris pourquoi on ne veut pas d'eux, ils s'en iront d'eux-même. Mais il faut leur ex-pli-quer.
La technique Ségolène Royal (candidate du parti socialiste de gauche, 25%) est complètement inverse :
Avec à peu près 5h de retard, elle parvient enfin à se hisser péniblement sur l'estrade. Elle ne sourit pas. Quelques supporteurs l'encouragent vivement, mais le bruit l'agace, alors d'un geste de la main, elle leur signifie que s'ils n'arrêtent pas immédiatement, elle va faire cramer leur famille.
Toujours festive mais néanmoins un peu inquiète, la foule se tait.
Ségolène, visiblement satisfaite de la peur qu'elle instigue, entreprend alors de livrer un discours comme personne n'en a jamais entendu ; un discours si morne, si mal écrit, si merdique et surtout si mal livré que mes deux colocs s'endorment instantanément après la première syllabe (je crois que c'était un "mè").
Je dois moi-même lutter violemment contre le puissant somnifère sonore. Une lutte épique dont je garde encore des séquelles horribles que la pudeur m'empêche de décrire.
Chaque phrase est livrée sur le même ton. Chaque mot, chaque syllabe - chaque onde sonore - se confond avec la suivante et la précédante, créant un flot continu mais dénué de toute signification, un tout à la fois mou et abrasif, glissant et déchiquetant les neurones comme une râpe à fromage sur du beurre fondu.
C'est finalement par hasard, en tombant inconscient sur la télécommande qui a éteint la télé, que j'ai pu nous sauver la vie à tous les trois.
Je n'invente rien.
Thomas Gerardin
Le discours
vendredi 20 avril 2007
jeudi 19 avril 2007
mercredi 18 avril 2007
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